À l’occasion du lancement de livre CUBA–U.S. RELATIONS à la Librairie Paragraphe le 11 octobre, 2017
Mara Bilbao Díaz
Merci Arnold de nous avoir donné l’occasion de nous rencontrer aujourd’hui, et de pouvoir parler un peu sur les relations entre Cuba et les États-Unis, une relation difficile et toujours pleine de difficultés entre une petite île et le pays le plus puissant du monde.
Nous apprecions le soutient d’Arnold August pendant plus de vingt ans à la défense de la Révolution cubaine, et son beau geste de faire don des bénéfices obtenus, des présentations du livre à Ottawa, à Montréal et à Toronto, aux victimes de l’ouragan Irma à Cuba.
Ce livre apparaît dans une étape d’incertitude et de régression dans les relations entre Cuba et les États-Unis. Pour cette raison, la lecture de ce livre guide au lecteur pour une meilleure compréhension de l’histoire de la relation entre les deux pays.
Heureusement, il existe de nombreuses institutions aux États-Unis qui ne partagent pas l’action du gouvernement américain actuel, et qui pensent que Cuba et les États-Unis ont beaucoup à gagner avec une meilleure relation. Cuba présentera encore une fois auprès des Nations Unies, le 1er novembre, une résolution visant à dénoncer le blocus économique et commercial imposé par les États-Unis depuis près de 60 (soixante ans) contre Cuba. Une initiative similaire à celle reçue par l’ONU depuis 1992 (mille nef cent quatre-vingt – douze) avec un fort soutien.
Le blocus continue à être, aujourd’hui, plus fort que jamais, causant des dommages à tous les cubaines et cubains qu’habitons dans l’île. Le blocus affecte tous les secteurs du développement de la nation: l’agriculture, la santé, l’éducation, le sport et il ne s’agit pas d’une question bilatérale entre deux pays, la nature extraterritoriale du blocus reste très vigoreuse.
Les mesures récemment annoncées par le gouvernement des États-Unis, sans résultats de recherche concluants et aucune preuve des incidents allégués, ont un caractère éminemment politique, et elles ne bénéficient qu’à une minorité cherchant à faire échouer les relations entre les deux pays.
La volonté de Cuba c’est de continuer à négocier avec les États-Unis, sur la base de l’égalité et du respect absolu pour la souveraineté et l’indépendance de notre pays et de poursuivre le dialogue respectueux et la coopération sur des sujets d’intérêts communs.